Bilan ? Décevant et rien de concret ! Même si une série de mesures ont été proposées pour mettre en place une gouvernance mondiale de l'eau, les participants ont échoué à se mettre d'accord sur la notion de droit à l'accès à l'eau, réclamé par de nombreuses ONG et plusieurs pays, dont la France et l'Espagne. La déclaration finale ne retient que la simple nécessité d'améliorer l'accès à l'eau et à l'assainissement à travers le monde. Non contraignante, cette déclaration recense un certain nombre d'engagements et notamment faire des économies d'eau, lutter contre la pollution des cours d'eau et des nappes phréatiques.
Il est choquant de voir que, pour la première cause de mortalité dans le monde, il n'y a pas plus de mobilisation politique, a déclaré à l'AFP Chantal Jouanno, Secrétaire d'Etat à l'écologie, après la fin du Forum mondial. Elle s'est dit également déçue que la déclaration ne retienne pas la notion de droit à l'accès à l'eau, pourtant très important, selon elle.