Bruxelles a approuvé, le 10 janvier, le régime d'aide de l'État français, d'un montant de 215 millions d'euros, visant à soutenir l'arrêt de l'utilisation du glyphosate par les agriculteurs. Ce régime a été approuvé en vertu de l'encadrement temporaire de crise prévu par la Commission européenne du fait de l'agression russe en Ukraine.
L'aide prend la forme d'une prorogation jusqu'à la fin de l'année, par la loi de finances pour 2023, du crédit d'impôt instauré en 2021. Ce dernier, d'un montant de 2 500 euros, bénéficie aux entreprises agricoles qui n'utilisent pas de pesticides contenant du glyphosate. Les entreprises concernées sont celles exerçant leur activité principale dans le secteur des cultures permanentes, de même que les éleveurs exerçant une part significative de leur activité dans ces cultures. Ce crédit d'impôt n'est pas cumulable avec ceux bénéficiant à l'agriculture biologique et aux entreprises certifiées Haute Valeur environnementale (HVE).