Dans un rapport à remettre au chef de l'Etat à la fin de l'année 2007, Jean-Paul Fournier va devoir recenser les communes potentiellement concernées par ce risque et préconiser ce qu'il conviendrait de mettre en place pour réunir l'expertise permettant d'anticiper le risque d'inondation localisé, d'alerter les populations concernées et de mettre en œuvre les mesures de protection générales des populations.
Les perspectives du réchauffement climatique laissent présager une recrudescence de certains phénomènes météorologiques extrêmes et nous invitent ainsi à accorder la plus grande attention au risque d'inondation, indique le chef de l'Etat dans la lettre de mission. Ces inondations sont parfois liées à des facteurs non météorologiques. En effet, les phénomènes de ruissellement urbain relèvent certes de fortes pluies, mais leur ampleur est fonction de multiples paramètres du ressort des collectivités locales tels que l'entretien, la gestion et la saturation du réseau d'assainissement, l'état des sols de la commune, la densité de son urbanisation, ajoute Nicolas Sarkozy.
Article publié le 23 septembre 2007