Ces nouveaux objectifs sont plus ambitieux que ceux annoncés en juin dernier à Bonn par Taro Aso, le Premier ministre japonais sortant, à savoir une réduction de 15% des émissions d'ici 2020 par rapport à 2005 soit seulement 8% de réduction par rapport à 1990. Ils ont donc été mieux accueillis et sont qualifiés de signal important à ce moment crucial des négociations internationales sur le climat par le WWF. La décision d'un acteur important tel que le Japon de faire plus et de devenir sérieux au sujet du futur à faible teneur en carbone peut aider à sortir de l'impasse entre les pays développés et en voie de développement, estime Kim Carstensen, responsable du climat au WWF.
Le Japon était un pays conduit par des groupes industriels, mais maintenant nous voyons un nouveau Premier ministre avec un vrai leadership, commente pour sa part Takamasa Higuchi, Président de WWF Japon.
Président du Parti Démocrate du Japon victorieux des récentes élections législatives, Yukio Hatoyama devrait être désigné Premier ministre le 16 septembre. Il devrait confirmer l'objectif de réduction à l'Assemblée générale des Nations Unies le 22 septembre prochain.
Article publié le 08 septembre 2009