Le pétrole est toujours là, et toxique
''L'idée largement répandue que le pétrole qui s'est dissout dans l'eau a disparu et est inoffensif est une erreur, a déclaré à l'AFP Charles Hodkins, directeur du Georgia sea grant. Le pétrole est toujours là, et il risque de prendre des années à se dissoudre complètement. Nous sommes encore bien loin d'avoir évalué tous les impacts possibles de la catastrophe''.
Pour ces chercheurs, la plus grande partie du pétrole considérée comme évaporée, dissoute ou dispersée est en réalité toujours présente dans l'eau sous d'autres formes et toujours très toxique. Selon eux, seuls 8 % ont été dispersés, 6 % brûlés, 4 % dragués et 12 % évaporés.
La neutralisation définitive de la fuite a été retardée
Alors que les responsables de BP et les autorités américaines comptaient achever mi-août l'opération ''bottom kill'', consistant à utiliser deux puits de dérivation pour cimenter le puits par en-dessous, celle-ci a été retardée. La présence de débris de ciment et d'inquiétudes sur la pression sont invoquées.