Mais pour certaines associations de protection de l'environnement (Greenpeace et Réseau Action Climat), la proposition française ne répond pas à la question clef qui bloque l'avancée de la négociation internationale à savoir le soutien aux pays en développement. Si le mémorandum mentionne une nécessaire limitation de la croissance des émissions des pays en développement de 15% à 30% d'ici à 2020, il demeure encore une fois très vague sur le soutien financier qui sera apporté aux pays en développement pour mettre en œuvre de telles actions, commentent les associations dans un communiqué.
Les associations reprochent également à la France de contredire clairement la position exprimée par l'Union européenne sur la scène internationale concernant les forêts. Le mémorandum fait référence à « une approche de marché pour financer la réduction des émissions liées à la déforestation et à la dégradation, dès 2013 », et évoque un « système visant à maintenir et augmenter les stocks de carbone terrestre sur le long terme », plutôt qu'un système visant « à réduire de moitié au moins la déforestation tropicale d'ici à 2020 », détaillent les associations.
Article publié le 30 juin 2009