Le survol montre par ailleurs que les fleuves avoisinant d'autres communautés amérindiennes du parc, sont également impactés par l'exploitation aurifère illégale.
Or, l'orpaillage clandestin constitue une source d'impact majeur sur la biodiversité et sur la disponibilité en eau potable. En effet, la principale technique utilisée par les exploitants illégaux est encore basée sur l'emploi du mercure qui amalgame les particules d'or. À titre d'exemple, pour récupérer 1kg d'or, 1.3kg de mercure sont employés et près de 30% des pertes sont rejetées dans le milieu naturel.
Aussi, plusieurs représentants des communautés amérindiennes du Haut Maroni ont adressé à la Préfecture une demande urgente d'intervention des forces de l'ordre contre l'orpaillage clandestin.
Le WWF-France réclame également au Gouvernement de rétablir le dispositif Harpie qui avait permis le démantèlement des filières d'approvisionnement des sites illégaux, avant d'être interrompu cet été, après seulement quatre mois de mise en œuvre.