La commission nationale de débat public (CNDP) vient de restituer les conclusions de la consultation sur la construction d'un nouveau parc éolien en mer au large de la Normandie. Le Gouvernement devrait, d'ici janvier 2021, ouvrir le dialogue concurrentiel pour ce projet de parc d'un gigawatt (GW), ayant pour objectif de sélectionner le lauréat avant la fin du quinquennat, en 2022.
Il s'agira du huitième parc éolien en mer posé français, alors que la France n'en compte toujours pas aujourd'hui. Le parc de Saint-Nazaire devrait ouvrir le bal avec une mise en service en 2022. Suivront les parcs de Fécamp, Dieppe-Le Tréport, Saint-Brieuc, Courseulles-sur-mer et Yeu-Noirmoutier en 2023 et 2024. Le parc éolien de Dunkerque devrait quant à lui être mis en service en 2026.
En parallèle, quatre fermes pilotes d'éoliennes flottantes seront installées d'ici 2023 à Groix, Gruissan, Leucate et Fos-sur-mer.
D'ici 2025, plus de 350 éoliennes posées devraient donc turbiner dans les eaux françaises, pour une capacité de production de près de 3 GW. La France devrait ensuite accélérer le rythme de lancement des appels d'offres. Outre la Normandie, un appel d'offres devrait être lancé en 2022 pour 500 à 1.000 MW au large d'Oléron (Charente-Maritime). Un autre appel d'offres est prévu en 2022 pour installer 1 GW, la zone n'a pas encore été définie.
De plus, trois appels d'offres pour des parcs éoliens flottants seront lancés sur la même période (250 MW en Bretagne en 2021 et deux fois 250 MW en Méditerranée en 2022).
Soit 3,25 à 3,75 GW de projet en mer lancés dans la première période de la programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE). Au delà, le Gouvernement prévoit un rythme de lancement annuel de 1 GW par an, posé ou flottant.