Arnaud Mine, Président de SOLER, branche photovoltaïque du SER, rappelle quant à lui qu'il existe un nombre important d'acteurs professionnels qui ''construisent aujourd'hui une filière photovoltaïque sérieuse et sur le long terme. Parmi eux, plus de 150 acteurs industriels produisant des éléments de la chaîne de valeur du photovoltaïque sont déjà actifs dans notre pays, et ont embauché, ces dernières années, près de 7 000 personnes. De plus, les professionnels de SER-SOLER ont entrepris, depuis plusieurs mois, une réflexion approfondie sur la qualité des projets, tant des parcs solaires au sol que des grandes toitures. Ils s'orientent vers un label permettant de s'assurer de la fiabilité des projets développés'', précise-t-il.
André Antolini, Président du SER estime pour sa part que cet arrêté ''fixe un cadre plus restrictif que le précédent. Même si nous comprenons les motivations du gouvernement, force est de constater qu'il risque de provoquer des difficultés pour les professionnels qui devront s'adapter à ce nouveau mécanisme'', regrette-t-il.
Enfin, le CLER et Hespul considèrent que le gouvernement se ''refuse à donner une vraie chance à l'essor du photovoltaïque. Les nouveaux tarifs d'achat publiés au Journal Officiel le 14 janvier 2010 comportent bien un tarif de 42 c€/kWh d'« intégration simplifiée au bâti », mais à condition que « le système photovoltaïque remplace des éléments du bâtiment qui assurent le clos et couvert, et assure la fonction d'étanchéité », ce qui rend ce tarif difficile d'accès pour l'existant et ferme ainsi la porte du plus gros du marché en le limitant à ce qui n'est qu'une niche'', commentent-ils.