Dimanche 30 octobre, la pollution de l'air à Pékin aurait atteint un niveau dangereux selon l'ambassade des Etats-Unis qui mesure en temps réel et de façon indépendante le degré de pollution dans la capitale chinoise.
Cette pollution s'est traduite par la présence d'un épais nuage grisâtre au-dessus de la mégalopole de 20 millions d'habitants, ce qui limitait la visibilité à seulement quelques centaines de mètres.
Même si le gouvernement chinois a tendance à minimiser les taux ainsi que les effets de la pollution, le Bureau de météorologie de Pékin a quand même diffusé trois alertes, contraignant les autorités à prendre certaines mesures. Ainsi, plus de 200 vols aériens ont été retardés ou annulés, et les six boulevards périphériques de la ville, considérés comme de véritables autoroutes urbaines, ont été fermés.
"Selon les estimations des chercheurs, 300.000 personnes meurent chaque année en Chine de maladies cardiaques et de cancer du poumon liés à la pollution de l'air", rapporte l'AFP dans sa dépêche.