« Les ressources en eau des captages sont encore trop souvent contaminées par les pollutions diffuses », regrettent dans une instruction commune les ministères de la Transition écologique, de l'Agriculture et de la Santé. Et malgré une mobilisation de longue date, 43 % des 1 000 captages prioritaires (1) ne disposent toujours pas de plan d'action validé.
La circulaire envoyée aux préfets vise à accompagner une nouvelle dynamique et battre le rappel des différents acteurs. Pour mémoire, suite aux assises de l'eau, la loi proximité et engagement a confié au bloc communal la protection de la ressource en eau potable et instauré un droit de préemption sur les terres agricoles situées dans les aires d'alimentation des captages. Les préfets de département les accompagneront dans leurs missions et devront veiller à ce qu'elles nomment un animateur captage. Avec pour objectif final d'engager un plan d'action pour tous les captages prioritaires avant fin 2021.
Pour articuler les différentes politiques sur les aires d'alimentation de captage et de mieux définir le rôle des différents acteurs, l'instruction demande aux préfets de région d'établir une stratégie régionale partagée de mise en œuvre de la protection des captages. Celle-ci devra être transmise aux ministères dans les douze mois. Ils devront également présenter un bilan de l'avancement des actions le 30 juin et le 31 décembre de chaque année.