Jeudi 10 juillet, l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) a publié le bilan des expositions aux rayonnements ionisants pour l'année 2013 en France. L'étude (1) porte sur 352.082 travailleurs de plusieurs activités : le domaine médical et vétérinaire (63% de l'effectif surveillé), le nucléaire, l'industrie non nucléaire et la recherche.
Le bilan souligne une "légère diminution de la dose collective (2) " en 2013, qui a reculé de 1% par rapport à 2012. Mais cette amélioration est "masquée par une contribution exceptionnelle des cas individuels de dépassement des limites réglementaires". En effet, alors que la dose collective pour 2013 est de 60,7 hommes.Sv, neuf cas de dépassement "totalisaient 7,7 hommes.Sv" à eux seuls.
Par ailleurs, l'Institut relève que "le nombre de cas de contamination interne (3) reste faible". En 2012, l'étude a recensé 18 travailleurs ayant reçu une "dose engagée (4) " supérieure à 1 mSv, la plus forte dose engagée enregistrée étant de 9 mSv.
Enfin, pour la radioactivité naturelle (5) , l'IRSN estime que la concentration en radon mesurée dans certains lieux de travail "nécessiterait la mise en œuvre d'une surveillance individuelle, dont les résultats, n'étant pas connus, ne sont pas inclus dans le bilan".