Le projet de loi sur la réforme du système ferroviaire (1) a été adopté à l'Assemblée nationale le 24 juin. Il vise "à améliorer la qualité du service public" pour tous les usagers, notamment par un rapprochement du gestionnaire du réseau (RFF) et de l'exploitant (SNCF). Le texte prévoit la création d'un grand groupe public constitué de trois entités (SNCF sur le pilotage stratégique, SNCF Réseau pour les voies, et SNCF Mobilités pour l'exploitation des trains).
Sur proposition de Denis Baupin, député écologiste de Paris, et soutenu par le gouvernement, un amendement adopté au texte prévoit l'élaboration par SNCF Mobilités d'un plan d'aménagement et de stationnement sécurisé des vélos dans et aux abords des gares prioritaires, en concertation avec les collectivités locales.
SNCF Mobilités devra pour les gares de voyageurs prioritaires établir le plan dans les trois ans suivant la promulgation de cette loi. Ce plan fixe le nombre et l'emplacement des équipements de stationnement des vélos et "les modalités de protection contre le vol, en tenant compte notamment de la fréquentation de la gare, de sa configuration et des possibilités d'y accéder selon les différents modes de déplacement". Il programme la réalisation des travaux correspondants et comporte un plan de financement.
Cette mesure s'inscrit dans le cadre du plan national des mobilités actives, lancé en mars dernier par le secrétaire d'Etat aux transports Frédéric Cuvillier.
Le Sénat examinera à son tour le projet de loi du 9 au 11 juillet. Le texte fera l'objet d'une procédure d'examen accélérée et pourrait être définitivement adopté avant fin août. "D'autres questions restent en suspens et appellent des évolutions comme la généralisation du versement transports additionnel dans toutes les régions pour donner de nouveaux moyens à celles-ci", ont indiqué les députés écologistes.