La France a repoussé le délai, initialement fixé à 2009, pour l'interdiction de l'utilisation des électrolyses à cathode de mercure sous condition d'une réduction importante des émissions industrielles. Le nouveau délai avait été fixé au maximum à 2019. Mais le MEEDDAT a décidé de rouvrir le dossier suite à l'alerte lancée par la fédération France Nature environnement en février après la réalisation de mesures aux alentours des principaux sites industriels français produisant du chlore.
Le ministère semble satisfait de la tournure de la réunion : les dirigeants que j'ai réunis aujourd'hui sont des individus responsables, conscients de la nécessité de changer leur process afin de ne plus rejeter de mercure. Ils savent qu'il en va de leur acceptation par les populations locales, a déclaré Chantal Jouanno.
Le calendrier n'a toutefois pas été revu. Mais il a été convenu avec l'ensemble des participants que des campagnes de mesure tripartite – exploitants, associations, Etat – auraient lieu sur l'ensemble des sites.
L'industrie du chlore représente en France environ 8 % du total des émissions nationales de mercure selon des chiffres communiqués par le MEEDDAT. Six sites industriels sont concernés.
Article publié le 02 mars 2009