Les premiers résultats des contrôles entrepris en France par l'UTAC suite au scandale Volkswagen ont été présentés au cours d'une réunion à Paris jeudi 14 janvier. Les résultats obtenus sur les 22 premiers véhicules testés confirment l'existence de logiciels de fraude sur les deux véhicules Volkswagen, ce qui ne serait pas le cas pour les autres véhicules testés.
Les tests révèlent surtout un dépassement des normes européennes en matière d'émissions polluantes sur des modèles de plusieurs constructeurs étrangers et un constructeur français : Renault. Et ce, à la fois pour le CO2 et les oxydes d'azote (NOx). Si la marque au losange semble donc ne pas avoir utilisé de logiciel frauduleux, elle aurait soumis à homologation des véhicules très différents de ceux réellement mis sur le marché. La pratique du golden car, qui consiste à présenter au test d'homologation un véhicule spécialement préparé et réglé, est une pratique courante. Mais pour Renault les écarts sont loin d'être négligeables avec des émissions 5 à 10 fois supérieures aux normes selon une information de France Info, donc bien loin des écarts tolérés (facteur de conformité de 2).
Les représentants syndicaux CGT du groupe français dévoilait le même jour la perquisition de trois sites par la DGCCRF en lien avec l'enquête Volkswagen.