Les 29 et 30 juin, la direction de la Mémoire, du patrimoine et des archives du ministère de la Défense et des anciens combattants (SGA/DMPA) et la Fédération des conservatoires d'espaces naturels (FCEN) se sont réunis en ateliers pour évoquer la biodiversité des terrains militaires. Y étaient également présents des membres du ministère de l'Ecologie, de l'Office national des forêts (ONF) et de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS).
Près de deux ans après la signature d'une convention de partenariat écologique entre ces deux organismes, l'heure est en effet au bilan. Les Conservatoires interviennent aujourd'hui sur 24 terrains militaires, représentant une surface de 66.000 hectares, contre six terrains avant la convention. Ils aident ainsi les militaires à mieux gérer leurs sites naturels, par exemple à travers des travaux de restauration écologique.
Par ailleurs, ce partenariat recouvre certains sites – Valbonne, Captieux, Montmorillon, etc. - inclus dans le réseau Natura 2000. En tout, ce sont 42.000 hectares de terrains militaires qui sont concernés par ce dispositif européen de conservation de la nature.
Le plan d'action du ministère de la Défense, actualisé en décembre 2009 (1) , comporte 60 mesures entre 2010 et 2014 visant à répondre aux ambitions de la Stratégie nationale pour la biodiversité (2) . Une biodiversité particulièrement riche sur les 250.000 hectares de terrains militaires, grâce à un accès réglementé, à l'absence de ville et d'agriculture intensive.