L'agglomération de Montpellier (34) est en pleine expansion, des quartiers entiers sortent de terre. Il faut dire que la démographie ne cesse de croître, l'Insee estime qu'entre 2007 et 2030, la population augmente de "2.800 à 4.500 habitants supplémentaires chaque année".
Parmi ces nouveaux quartiers, Port Marianne. Composé de bâtiments modernes, économes en énergie, avec un réseau de chaleur, desservi par un tramway, entouré de parcs et traversé par le Lez, ce quartier se veut être une vitrine des villes de demain, plus respectueuses de leur milieu et moins consommatrices en énergie. Montpellier fait partie des 19 villes de France labélisées EcoCité par l'Etat qui a alloué une enveloppe de 700 millions d'euros au titre des investissements d'avenir.
La centrale trigénération de Port Marianne a coûté 21,1 millions d'euros dont 7, 64 millions d'aides d'Etat. Un soutien important motivé par plusieurs innovations : la production d'électricité à partir du bois à cette échelle urbaine, - c'est à dire 5.200 logements et 600.000 m2 de bureaux -, la production de froid à partir de l'énergie renouvelable bois, la priorité donnée à la production de chaleur (par rapport à la production d'électricité) et la production simultanée et sur toute l'année d'électricité, de chaleur et de froid renouvelables.
Quant à la plaquette forestière, elle sera issue de forêts certifiées PEFC dans le meilleur des cas, sinon, au minimum, de forêts dotées d'un plan de gestion simplifié (PSG). Cent vingt kilomètres autour de la centrale, c'est le périmètre d'approvisionnement, "100% d'origine Languedoc-Roussillon".