C'est le nombre de victimes tuées en 2016, dans le monde, pour avoir défendu l'environnement et l'accès au territoire et à la terre, d'après Global Witness cité dans un
rapport de l'ONG Amnesty international publié le 5 décembre. Les pays les plus meurtriers sont le Brésil, la Colombie, les Philippines, l'Inde et le Honduras. Dans 40% des cas, les victimes étaient issues de populations autochtones.
Ces 200 victimes figurent parmi les 281 personnes assassinées en 2016 dans le monde pour avoir défendu les droits humains. Ce qui représente une progression de près d'un tiers par rapport à 2015, selon Amnesty. Ce chiffre est "
probablement très en deçà de la réalité, étant donné qu'une grande partie des meurtres et des disparitions forcées de militants sont susceptibles de ne pas être recensés comme tels", ajoute l'ONG.