C'est ce qu'a déclaré Emmanuel Macron, le 13 février, selon Reuters. Le Président de la République s'exprimait notamment sur la politique énergétique, devant l’Association de la presse présidentielle, à Paris. En novembre 2017, Nicolas Hulot avait admis la difficulté de
baisser la part du nucléaire à 50% en 2025. Pour atteindre cet objectif, il faudrait fermer entre 17 et 25 réacteurs.
De son côté, EDF ne veut
fermer aucun réacteur avant 2029, en dehors des deux de la centrale de Fessenheim. Celle-ci doit fermer à la mise en service de l'EPR de Flamanville (Manche).
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J'attends d'abord les délais finalisés pour [l'EPR de] Flamanville et aussi d'avoir les analyses de l'Autorité de sûreté nucléaire, c‘est dans ce contexte-là (...) qu'il conviendra de mettre en oeuvre une stratégie pour le groupe EDF", a ajouté M. Macron. Dans cette stratégie,
"aucune option ne doit être aujourd‘hui a priori exclue".