Placée sous le thème de la dimension sociale de la désertification (Migration et pauvreté), la Journée mondiale de la lutte contre la désertification et la sécheresse a été célébré le 17 juin dernier. Cette journée, qui permet de sensibiliser l'opinion publique internationale à ces données préoccupantes, marque l'anniversaire de l'adoption de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD), créée en 1992, suite à une recommandation du Sommet Planète Terre de Rio.
Depuis 1990, six millions d'hectares de terres arables (couche superficiel du sol servant aux cultures) sont perdus chaque année en raison de la dégradation des terres, ce qui a entraîné des pertes de revenus de 42 milliards de dollars par an et 135 millions de personnes sont menacées par les effets de la désertification. Au Mexique, par exemple, 47% des terres sont touchées par la désertification, ce qui entraîne de vastes mouvements de population, notamment vers les États-Unis à un rythme de huit à 10 millions Mexicains par an.
Les principales causes de la désertification sont les variations du climat, les activités humaines, une utilisation des sols ou une protection de l'environnement inadaptée et des facteurs socio-économiques et politiques spécifiques.
L'UNCCD définit la désertification comme la dégradation des sols dans les zones arides, semi-arides et sub-humides sèches. Elle se produit lorsque les sols sont fragiles, le couvert végétal amenuisé et le climat particulièrement impitoyable. Ces régions sont habitées par un cinquième de la population mondiale.
Source : Service d'information des Nations Unies