Le dernier accident en date s'est produit le 4 août à l'usine Total Petrochemicals de Gonfreville-l'orcher (Seine-Maritime), suite au renversement d'une cuve d'acide sulfurique vide qui a fait trois blessés, dont deux graves. Une fuite d'ammoniaque s'est également produite le 22 juillet à l'usine GPN Grande Paroisse du groupe Total de Grandpuits (Seine-et-Marne) tandis que le 15 juillet, une explosion sur le site de Carling, en Moselle, classée Seveso 2 seuil haut, a fait deux morts et 6 blessés.
Une explosion dans un atelier de maintenance à Mardyck (Nord) a également fait le 29 janvier un mort et cinq blessés. Un salarié a aussi été tué le 5 janvier à la raffinerie de La Mède (Bouche-du-Rhône) après avoir respiré de l'hydrogène sulfuré.
Total devrait ainsi inspecter ''une grosse douzaine'' de ses sites en France, pour la plupart classés Seveso 2. Six raffineries et des usines chimiques et pétrochimiques seront examinées de près par les experts du groupe d'ici trois mois, selon ''Le Figaro''.
Pour Marc Sénant, Chargé de mission ''Risques Industriels'' à France Nature Environnement (FNE) : Avec un pareil palmarès, il n'est pas possible de se contenter d'invoquer la malchance. Il y a visiblement un sérieux problème de politique de sécurité chez Total, qui doit être revue et corrigée au plus vite, a- t-il indiqué le 5 août, au lendemain de l'accident de Gonfreville dans un communiqué. FNE a demandé un renforcement immédiat des inspecteurs des Installations Classées, obtenu au Grenelle mais qui doit être d'effet immédiat.