Hier, le ministre de l'Agriculture et de la Pêche Michel Barnier a fait savoir dans un communiqué qu'il ''regrettait très vivement'' la décision de la Commission. La France déplore une gestion qu'elle juge inéquitable de cette pêcherie et entend faire vérifier publiquement les conditions de fixation de totaux autorisés de captures (TAC), a déclaré le ministre. M. Barnier a annoncé hier un ''plan d'accompagnement doté d'une enveloppe de 15 millions d'euros'' de crédits nationaux et européens pour les pêcheurs français. Ce plan se déclinera autour de trois axes : l'indemnisation des professionnels de la pêche dans le cadre de la mise en oeuvre d'un arrêt biologique temporaire de la pêche de l'anchois; un plan de sortie volontaire de flotte pour les professionnels qui le souhaitent. Enfin, un plan de sauvetage et de modernisation de la flotte des anchoyeurs qui sera coordonné avec le plan national de sauvetage et de restructuration. Les élus, les représentants des professionnels de la pêche, les membres du cabinet de M. Barnier et les services de la direction des pêches maritimes et de l'aquaculture doivent se réunir le 20 juillet pour préciser, dans la concertation, les modalités d'application de ces mesures.
Article publié le 19 juillet 2007