Ainsi le soutien apporté par la Commission en faveur d'une réduction de 30% des émissions de gaz à effet de serre pour 2020 lui a valu un score de 7/10 pour sa politique en matière de climat, la meilleure note de l'analyse. La Commission obtient un 6/10 pour sa politique en matière d'énergie incluant l'objectif contraignant des 20% d'énergie renouvelable d'ici 2020 et pour sa politique agricole qui d'une part, a établi le développement rural dans une perspective positive et qui d'autre part, a revendiqué une plus grande transparence concernant les bénéficiaires des subventions agricoles européennes. Par ailleurs, la Commission obtient 5/10 pour son Plan d'Action de la Biodiversité et pour sa fermeté concernant ce sujet en poursuivant plusieurs Etats membres devant la Cour européenne de justice.
En revanche, toujours dans ce contexte de notation, la commission a reçu un 2/10, score le plus bas, en matière de protection maritime et de protection des forêts. Sa proposition en matière marine et maritime apparaît trop timide, soulignent les associations. De plus, la Commission n'a pas prêté attention aux conséquences destructrices de la pêche et a traîné la patte pour établir, en plus des accords volontaires, des mesures pour combattre les importations illégales de bois.
Résultats : la moyenne d'ensemble obtenu est de 4.3/10. Si les ONG estiment que cette note reflète l'incapacité de l'exécutif de l'UE de permettre à l'Europe de se doter de l'économie la plus efficace en matière de ressource et d'énergie, elles soulignent toutefois qu'à ce stade de son mandat de 5 ans, la Commission peut encore améliorer son score. Cela peut être atteint par la mise en œuvre de politiques innovatrices préparant les citoyens européens à un futur incertain, où la réduction des gaspillages de ressources et de la pollution conduira à des économies d'argent, à la création d'emploi et à de nouvelles opportunités commerciales, indiquent les ONG.
Article publié le 30 avril 2007