L'analyse des diagnostics de performance énergétique (DPE) montre qu'en 2012 seulement 14% des logements mis en vente ou en location ont obtenu des étiquettes performantes (A, B ou C), correspondant à une consommation énergétique inférieure 151 kilowattheures d'énergie primaire par mètre carré et par an (kWhEP /m2/an).
A titre de comparaison, les logements étiquetés G, soit la pire note possible avec une consommation supérieure à 450 kWhEP /m2/an, sont plus nombreux et représentent 15,3% des logements diagnostiqués. C'est ce qui ressort d'une note (1) publiée le 2 juillet par le Service de l'observation et des statistiques (SOeS).
Les chiffres sont particulièrement accablants : seuls 0,4% des logements atteignent la note A (moins de 50 kWhEP /m2/an), 2% atteignent la note B (de 50 à 90 kWhEP /m2/an) et 11,7% la note C (de 91 à 150 kWhEP /m2/an). Quant aux catégories D (de 151 à 230 kWhEP /m2/an), E (de 231 à 330 kWhEP /m2/an), F (de 330 à 450 kWhEP /m2/an) et G, elles représentent respectivement 24,1%, 29,5%, 15,4% et 15,3% du parc diagnostiqué en 2012.