Les ONG impliquées dans la campagne ont été rejointes par plusieurs élus de France, Italie, Danemark et Luxembourgeois, dont les anciens ministres de l'environnement Yves Cochet et Corinne Lepage, les députés européens José Bové, Claude Turmes, Margrete Auken et Yannick Jadot, ainsi que les députés et sénateurs italiens Angelo Bonelli, Roberto della Seta et Francesco Ferrante, a souligné le Réseau Sortir du Nucléaire dans un communiqué.
Les ONG ont dénoncé les risques (accidents, prolifération, déchets…) et les coûts liés au nucléaire, ''fausse solution'' au changement climatique. Elles ont également dénoncé ''les tentatives d'utiliser la crise climatique'' pour promouvoir l'industrie nucléaire et ''s'imposer dans le paysage énergétique mondial''.
Selon les organisations, ''un investissement comparable dans l'énergie éolienne permettrait une réduction deux fois plus importante des émissions de gaz à effet de serre, sans générer de risque d'accident ni de pollution''.
Pour le Réseau Sortir du Nucléaire, ''il est crucial de parvenir à un accord pour la période post-2012 qui permette une réduction massive des émissions de gaz à effet de serre, et le nucléaire est totalement incompatible avec cet objectif''. ''Même un déploiement massif du nucléaire n'apporterait qu'une contribution très marginale, alors que les émissions mondiales doivent absolument baisser dès 2015 pour se rapprocher autant que possible de zéro vers 2050'', a ajouté l'organisation environnementale.
A Copenhague, les membres de la campagne ''Don't nuke the climate !'' appellent ''les chefs d'Etats à investir dans des technologies vraiment propres et à confirmer l'exclusion du nucléaire de tout accord sur le climat''.
* Réseau Sortir du nucléaire - WECF - Greenpeace - Wise - Women against nuclear power - Umweltinstitut München e.V. - Legambiente - Ecodefense - International forum on globalization.
Article publié le 16 décembre 2009