Le 26 février, le ministère de l'Agriculture et Adivalor ont signé un accord-cadre pour la période 2018-2021 pour "approfondir la collaboration entre Adivalor et les services du ministère", explique l'éco-organisme issu de la démarche volontaire de collecte de certains déchets agricoles.
L'objectif est de consolider les acquis en matière de gestion des trois flux de déchets agricoles sur lesquels intervient Adivalor : les emballages vides (ayant contenu des produits phytopharmaceutiques, des engrais, des semences ou des produits d'hygiène), les plastiques usagés (films, ficelles et filets) et les déchets dangereux (produits phytopharmaceutiques non utilisables, équipements de protection individuelle chimique et déchets d'effluents phytopharmaceutiques). L'accord prévoit notamment que ces pratiques pourraient être étendues à d'autres déchets agricoles sur la base d'"une implication volontaire et coordonnée de tous les acteurs de la filière".
L'accord-cadre (1) comprend six engagements. Le premier concerne la mise en place d'actions permettant d'améliorer le taux de collecte des déchets agricoles, notamment dans les territoires ou pour les filières de production présentant des performances moindres. Les pouvoirs publics et Adivalor se fixent aussi pour objectif d'"instaurer un dialogue sur la réglementation, les évolutions réglementaires et les mesures mises en place par le Ministère impactant l'activité d'Adivalor". Le renforcement de la formation, de l'information et de la sensibilisation du monde agricole, ainsi que la création d'indicateurs environnementaux sur la collecte et la valorisation des déchets agricoles font l'objet des deux engagements suivants. Enfin, les deux derniers concernent la réduction des impacts environnementaux des déchets agricoles et la recherche d'actions spécifiques aux déchets sans solution de collecte ou de valorisation.
Dans la foulée, Adivalor a annoncé le 2 mars que la filière Vin s'engage pour la collecte et la valorisation des emballages vides de produits œnologiques et d'hygiène. Il s'agit d'une initiative volontaire visant à créer une filière spécifique de collecte et de valorisation des emballages usagés issus de l'activité des caves (bidons de dioxyde de soufre, de produits de collage et de stabilisation,...), en complément des dispositifs existant à la vigne, explique Adivalor. Quelque 700 tonnes de déchets sont en jeu chaque année.