Ce jeudi 25 août, le ministère de l'Environnent a démenti les informations du Financial Times selon lesquelles l'Etat aurait protégé Renault. Le rapport de la commission d'enquête créer suite au dieselgate aurait omis de mentionner certains détails laissant supposer que Renault aurait pu équiper certains de ces véhicules d'un dispositif permettant de minorer les émissions d'oxydes d'azote lors des contrôles d'homologation, selon le quotidien britanique.
"Le rapport de la commission reproduit intégralement l'ensemble des résultats obtenus pour les 86 véhicules testés", explique le ministère de l'Environnement, ajoutant que "les éléments indiqués pendant les auditions et les constats faits sont présentés dans les annexes par constructeur".
Par ailleurs, il explique qu'il ne revient pas à la commission d'apprécier les anomalies constatées lors des tests. Une enquête de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes doit faire la lumière sur d'éventuelles tricheries.