Une étude anglo-américaine, publiée le 1er décembre dans la revue Nature, révèle que la perte de biodiversité augmenterait la transmission de maladies infectieuses chez les humains, (1) les animaux et les plantes. Il existerait en effet des ''espèces tampons'' qui freineraient la propagation de certains pathogènes (virus, bactéries, champignons…). Leur disparition renforcerait la transmission des pathogènes via les espèces restantes. Or, ce sont ces espèces tampons qui seraient les plus menacées dans les écosystèmes et, au contraire, les espèces les plus résistantes seraient celles qui amplifient les pathogènes.
Si les chercheurs précisent que de nombreuses questions restent sans réponse aujourd'hui, ils affirment que la préservation des écosystèmes et de la biodiversité endémique permettraient de réduire la prévalence des maladies infectieuses.