Une nouvelle étape nécessaire à la fusion effective de Veolia et de Suez a été franchie. La multinationale française spécialisée dans les services collectifs, propriétaire à plus de 86 % de Suez depuis le 18 janvier dernier, a signé un accord, ce vendredi 6 mai, actant la cession de l'ensemble de ses actifs impliquant des déchets dangereux en France au groupe Suez. Cette activité représente « 27 unités d'incinération de déchets industriels dangereux, 46 unités de traitement par voie physico-chimique et par stabilisation, 15 centres de stockage des déchets dangereux et 35 centres de recyclage spécialisés ». Ce transfert se chiffre à une valeur d'entreprise de 690 millions d'euros pour Suez.
Pour Veolia, cette promesse unilatérale d'achat doit « permettre aux parties de finaliser la transaction ainsi que les consultations des instances représentatives du personnel de Veolia et l'obtention des autorisations réglementaires nécessaires ». Elle advient à la suite des engagements pris auprès de la Commission européenne pour éviter un monopole sur certains segments de l'activité de Veolia. Ces engagements comprennent également la gestion de l'eau municipale, de l'eau industrielle ainsi que la collecte et le traitement des déchets banals et réglementés.