Le Sénat américain et l'administration Obama ont durci le ton vis-à-vis du système d'échange de quotas de CO2 européen pour les compagnies aériennes. La bataille sur l'applicaiton aux compagnies aériennes étrangères à l'Europe du système d'échange de quotas de CO2 (SEQE) n'en finit pas de rebondir. Les membres républicains et démocrates de la commission commerce du Sénat américain, ainsi que le secrétaire aux Transports de l'administration Obama ont critiqué les mesures européennes, mercredi 6 juin.
Action unilatérale
Depuis le 1er janvier 2012, les compagnies aériennes intérieures ou internationales qui opèrent depuis l'UE doivent communiquer leurs émissions de carbone. Ce principe fait partie du SEQE qui impose à ces transporteurs d'acheter des quotas pour pouvoir voler dans le ciel européen.
"L'Union européenne a pris des mesures parce qu'elle croit qu'il est nécessaire de faire un effort important pour réduire les émissions de gaz à effets de serre et je comprends pourquoi elle l'a fait, a expliqué Jay Rockefeller le président du groupe du travail chargé d'étudier le SEQE. Mais, je pense qu'une action unilatérale n'est probablement pas compatible avec le droit international, a-t-il ajouté. Je soutiens l'objectif mais je dois m'opposer à la mesure."
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Kay Bailey Hutchson, chef de file des républicains au sein de la commission est allée dans le même sens.
"L'UE, avec son programme d'échange d'émissions, agit...