Le prix du kilomètre parcouru sera de 3 centimes d'euros en 2012 puis augmentera progressivement pour atteindre les 4,6 centimes en 2015 puis les 6,7 centimes en 2018, le prix variant en fonction de la taille et des émissions de CO2 des véhicules : voitures de tourisme, véhicules utilitaires particuliers/professionnels, autobus et camions.
Chaque véhicule sera équipé d'un appareil GPS qui enregistrera le nombre de kilomètres parcouru, le lieu où se trouve le véhicule et à quelle heure. Cet appareil transmettra les informations à un bureau de
perception qui établira la facture. En contrepartie, les taxes à l'achat d'un véhicule, représentant 25% du prix d'une voiture neuve, seront supprimées. ''Grâce à l'abolition de la taxe sur les véhicules motorisés à l'achat (BPM), les voitures seront moins chères. Au total, les bénéfices générés par ce système représenteront 1 milliard d'euros par an'', a précisé le ministère.
''Le prix au kilomètre permettra de réduire de moitié les embouteillages et d'améliorer l'environnement'', a-t-il souligné. Le ministère table ainsi sur une réduction globale de 15% du trafic, de 10% des émissions de CO2 et de 7% du nombre de victimes de la circulation et s'attend à une augmentation de 6% de la fréquentation dans les transports publics.
Les recettes de la taxe doivent servir à financer la construction de routes, lignes ferroviaires et autres infrastructures.