"Le 28 février prochain, la Commission européenne devrait présenter les nouveaux critères pour sa définition des perturbateurs endocriniens, " a indiqué ce 14 février, la ministre de l'Environnement Ségolène Royal, lors d'une conférence de presse sur les mesures lancées pour atteindre le zéro pesticide. "La France demandera la prise en compte du caractère présumé perturbateur endocrinien ainsi que la plausibilité des risques et non la nécessité d'une démonstration avérée", a-t-elle réaffirmé.
L'association Générations futures, également présente, a interpellé la ministre pour que la France se positionne contre les exemptions et notamment les substances actives conçues volontairement pour agir sur les systèmes hormonaux des organismes cibles.
"Il faudrait aligner les critères sur ceux des carcinogènes", a quant à lui estimé, Rémy Slama, président du Conseil scientifique du Programme national de recherche sur les perturbateurs endocriniens.