La Convention citoyenne pour le climat a choisi de proposer au chef de l'État de soumettre par référendum une modification de la Constitution et une reconnaissance du crime d'écocide. Parmi les 150 mesures que la convention a sélectionnées, seules ces deux sujets feraient l'objet d'un référendum. Les autres mesures devront trouver une traduction par voies législative et réglementaire.
Pour la Constitution, la Convention climat propose d'ajouter un deuxième alinéa au préambule : « la conciliation des droits, libertés et principes qui en résultent ne saurait compromettre la préservation de l'environnement, patrimoine commun de l'humanité. » Une tournure de phrase encore différente de celles qui avaient fait débat en 2019.
Sur la question de l'écocide, les citoyens de la Convention climat souhaitent légiférer sur le crime d'écocide en vue de sauvegarder les écosystèmes. Ils souhaitent soumettre à référendum la création d'une loi qui pénaliserait le crime d'écocide dans le cadre des limites planétaires, et qui intègrerait le devoir de vigilance et le délit d'imprudence. Là aussi, ce crime d'écocide a fait débat en 2019 mais le Gouvernement avait refusé de légiférer sur cette question.