Ecrite et approuvée par un comité de lecture d'environ 300 scientifiques, l'étude indique qu'en 2010, grâce au protocole de Montréal, la réduction des émissions de Saco dans l'atmosphère exprimée en équivalent CO2 a été cinq fois supérieure à l'objectif fixé pour la première période d'engagement du protocole de Kyoto (2008-2012).
Or, progressivement éliminés grâce au protocole de Montréal, les chlorofluorocarbures sont remplacés par les hydrochlorofluorocarbures (HCFC) et les hydrofluorocarbures (HFC), qui sont de puissant gaz à effet de serre.
Les émissions de HCFC ont ainsi progressé une fois et demie plus vite en 2007-2008 qu'en 2003-2004, alors qu'elles devraient commencer à diminuer dans la décennie qui vient, selon une décision adoptée en 2007 dans le cadre du protocole de Montréal. Il en va de même pour les HFC, au pouvoir de réchauffement global plus de 14.000 fois supérieur au CO2, dont les émissions augmentent de 8% par an - mais ce gaz n'a pas d'impact sur la couche d'ozone.
Selon le résumé du rapport, la couche d'ozone devrait revenir à son niveau d'avant 1980 avant le milieu de ce siècle. Il sera présenté lors de la prochaine réunion annuelle des parties au protocole de Montréal, qui aura lieu à Kampala (Ouganda), du 8 au 12 novembre prochain. La version intégrale de l'étude sera disponible début 2011.
Article publié le 17 septembre 2010