Bonne nouvelle (si l'on peut dire) : les régions métropolitaines françaises ne font pas partie du top 100 mondial des États et provinces les plus exposés aux catastrophes climatiques. Ce classement a été élaboré par Cross-Dependency Initiative (XDI), un bureau d'études australien spécialisé en analyse de risques climatiques. Il s'est appuyé sur des données d'archives de catastrophes naturelles de 2 600 territoires infranationaux remontant jusqu'en 1950 et sur les projections climatiques du scénario RCP 8.5 du Giec (prévoyant une augmentation moyenne de la température mondiale de 4 °C en 2100). En cumulant huit types de risques (inondations fluviales, incendies de forêt, gel-dégel, mouvements de terrain, etc.), il a estimé le taux moyen de dommages matériels et économiques, en particulier sur les plans immobiliers et fonciers, dans ces régions en 2050.
D'après les experts de XDI, les inondations fluviales, côtières et de surface constituent les catastrophes climatiques présentant les principaux risques économiques. « Il est désormais crucial que les entreprises, les gouvernements et les investisseurs prennent en compte les implications économiques et financières de ces risques physiques dans leurs prises de décisions, avant que les coûts engendrés ne dépassent l'entendement, souligne Rohan Hamden, P-DG de XDI. Les villes d'Europe, comme celles d'autres régions du monde, doivent également convaincre les investisseurs de la suffisante robustesse de leurs plans d'adaptation climatique. »