Adopté en 2004 et couvrant une période allant jusqu'à 2010, le plan d'action constitue la contribution de la Commission à la quatrième conférence ministérielle sur l'environnement et la santé organisée à Budapest par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), en juin 2004.
Ses objectifs visent notamment à donner à l'Union européenne des informations scientifiques fiables et ce, afin d'aider les États membres à réduire les effets néfastes de certains facteurs environnementaux sur la santé.
Le plan cherche également à renforcer la coopération dans les domaines de l'environnement, de la santé et de la recherche entre les différents intervenants.
De nouveaux défis sanitaires
En adoptant le rapport de Fredérique Ries, le Parlement européen ouvre donc la voie à de nouvelles initiatives concernant les risques sanitaires principalement liés au changement climatique.
En premier lieu, les députés estiment que le présent plan d'action va devoir réexaminer les facteurs environnementaux qui affectent la santé humaine comme la qualité de l'air extérieur et intérieur, les ondes électromagnétiques, les nanoparticules et les substances chimiques.
Concernant les effets du changement climatique ceux-ci peuvent également jouer un rôle considérable du point de vue de la gravité et des incidences de certaines maladies, ont-ils estimés. La fréquence des vagues de chaleur, des inondations et des feux de friche, mais aussi les catastrophes naturelles au sein de l'Union peuvent provoquer une augmentation des maladies ont-ils également jugés.
D'autres préoccupations sont exprimées à travers ce rapport. Les députés s'inquiètent particulièrement de l'absence de dispositions juridiques spécifiques pour garantir la sécurité des produits de consommation contenant des nano particules. Mais aussi de l'attitude désinvolte de la Commission face à la nécessité de revoir le cadre réglementaire relatif à l'utilisation des nano particules dans les produits de consommation.
Ils constatent enfin que les limites d'exposition aux champs électromagnétiques fixées pour le public depuis la recommandation 1999/519/CE sont obsolètes puisqu'elles ne tiennent pas compte de l'évolution des technologies de l'information.