Le comité de pilotage (Copil) chargé d'étudier le devenir des 44.000 tonnes de déchets industriels ultimes stockées entre 1999 et 2002 dans les galeries souterraines de Stocamine a rendu un avis préconisant l'enfouissement définitif sur le site de l'ensemble des déchets, hormis les 2.500 tonnes contenant du mercure.
L'avis consultatif du Copil fait suite au rapport, rédigé par l'ingénieur général des mines Marc Caffet et l'ingénieur en chef des mines Bruno Sauvalle, préconisant de laisser sous terre les déchets. Les rapporteurs jugeaient que l'excavation des déchets était "très délicate et vraisemblablement dangereuse."
Du côté de l'entreprise Stocamine, filiale du groupe public Mines de potasse d'Alsace, le confinement des déchets est privilégié. À l'opposé, l'association Destocamine milite pour le déstockage déchets, en se basant en particulier sur les risques d'ennoyage du site d'ici 100 à 150 ans et de remontée à la surface d'eau contaminée à long terme (600 ans).