Alors que se profile déjà l'objectif de 95% de valorisation des VHU à l'horizon 2015, la France peine à respecter l'impératif réglementaire européen actuel fixé depuis 2005 à 85 %. Pourtant les solutions techniques existent à l'image de celles déployées dans l'atelier Re-source de Pruniers en Sologne (41).
Baptiste Clarke, journaliste
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Reportage bien intéressant mais on se pose, en plus de la question sur les parebrises, la question sur les sièges auto ? Et les parties plastiques du véhicule ?
Maud | 23 mars 2010 à 09h37 Signaler un contenu inapproprié
sur le même principe , ça serait intéressant de poursuivre et voir ce qu'il advient des batteries , des fluides , des pneus moteurs boîtes ressorts tuyaux ...
Quel est le coût final du démontage et du véhicule ...
Quel est le bilan environnemental ?
Je n'ai pas compris pourquoi les pare-brises n'étaient pas eux mêmes recyclés : il parait pourtant que le verre est recyclable à l'infini.
Au moins, même s'il n'est peut être pas question de les réutiliser en l'état pour des questions de qualité de surface (micro éclats, micro rayures, ...), au moins qu'il soient refondus : ça représente quand même l'équivalent de quelques bouteilles de verre pour chaque voiture (une vingtaine de kg de verre par voiture ?).
J'aimerais vraiment connaitre la réponse.
Amicalement
Il est possible de recycler les pare-brises mais cela génère des coûts de déconctruction élevés.Un pare-brise est un verre feuilleté, il y a une feuille de PVB entre deux feuilles de verre et en plus le pare-brise comprend une partie sérigraphiée permettant la fixation de celui-ci à la carrosserie. Donc pour pouvoir recyclé le verre il faut réussir à retirer le pare-brise de la voiture (cela produit des perte) et ensuite il faut réussir à retirer le PVB (génération de 20% de perte), hors c'est extrêmement difficile et couteux pour un résultat peu conséquent.En ce qui concerne la lunette arrière c'est le système de chauffage (filament d'argent ou de cuivre) qui pose problème. Mais c'est déjà plus facile à extraire (juste faire fondre le métal et séparer les deux matériaux par gravitation).
J'espère avoir répondu à ta question.
Bonne journée
Bonjour,
Pour en savoir plus n'hésitez pas à lire le dossier mentionné en lien juste sous la vidéo.
La rédaction
Bonjour,
Avec la prime à la casse, de nombreux véhicules largement encore utilisables sont mis à la casse, et suivront je l'espère au cycle de dépolution...
Cependant, j'aimerai serai curieux de pourvoir comparer le coût carbonne entre : garder un véhicule ancien, au regard de construire en masse des centre de dépolution pour accuillir ces véhicules à détruire additionné à la construction d'un nouveau véhicule certes moins poluant et soustrait la consommation carbonne du nouveau véhicule. L'objectif serai de réellement évaluer le gain carbonne généré par ces opérations. Car pour ma part je suspecte que pour des bien de consommation, le développement durable c'est de garder le bien fonctionnel le plus longtemps.
Bonjour,
Il faut dissocier 2 sujets dans votre propos :
- Les choix politiques : prime à la casse
- Les enjeux écologiques traiter le véhicule comme un déchet (statut du VHU)
Les centres de dépollution doivent traiter des petits volumes de VHU et être présents en quantité mesurée afin de réduire les flux de véhicules et donc réduire les rejets de carbonne. Ces centres privilégient également les solutions limitant les rejets carbonnes par la priorisation décroissante des filières suivantes la pièce d'occasion, puis la rénovation et enfin la matière recyclable.
Cordialement