Situé au cœur de Jardin & Paysage, parmi les 5 villages sectoriels,* le Carrefour du Paysage, pôle de rencontres professionnelles, proposera pendant les 3 jours du salon un programme de conférences, tables rondes, colloque.

8 rendez-vous sur 3 jours pour s’informer, témoigner, échanger avec les professionnels du jardin, des espaces verts, du végétal et de l’aménagement urbain.

a Lundi 12 septembre 2005

a10h30-12h00

LA CHAINE DE L’ENTRETIEN DES PELOUSES DE TERRAINS DE SPORTS

Animé par Jean-Louis GOXES - Contrôleur de Travaux en chef service des Sports de la ville de Toulouse et avec la participation de José PAREJA, Responsable entretien du CN Football de Clairefontaine.
La conférence sur la chaîne de l’entretien des pelouses de terrains de sports, fruit de 35 années d’expériences, permettra de revenir sur :
1/ l’entretien et le matériel nécessaire pour les pelouses et les terrains de sports.
2/ la connaissance du terrain (analyse physique et chimique, visuelle et profil cultural)
3/ la chaîne d’entretien d’une pelouse de terrain de sports : entretien journalier, hebdomadaire, mensuel ou annuel avec les étapes de la réparation, la tonte, le balayage, l’aération à lames, le verticutage, le carottage, le regarnissage, le désherbage sélectif, le défeutrage, le sablage, le décompactage, la fertilisation, l’arrosage, la lutte contre les maladies, le placage, le roulage.

a14h-15h

TOITURES ET TERRASSES VEGETALISEES
Des atouts pour de nouvelles perspectives en partenariat avec la CSFE
(Chambre Syndicale Française de l’Etanchéité)

La thématique des Toitures et Terrasses Végétalisées est au centre de cette édition 2005 de Jardin & Paysage. Largement développées en Europe, les Toitures et Terrasses Végétalisées, restent peu connues en France. Présente pour la première fois sur le salon Jardin&Paysage, la Chambre Syndicale Française de l’Etanchéité (CSFE), représentée par Dominique de Bray, Président et Christian Paillard, Délégué Général décrira les divers procédés de végétalisation, ainsi que leurs nombreux avantages, ceci illustrés par des exemples de réalisation concrète.

Investie de la mission promotionnelle des toitures et terrasses végétalisées, la CSFE se mobilise au niveau national. Ainsi, une véritable stratégie a d’ores et déjà été mise en place.

La CSFE développera également le concept de la « Toiture Verte », qui défend l’idée de « l’espace retrouvé » et dont les perspectives de développement sont prometteuses.

a15h-16h

QUEL MOBILIER URBAIN POUR LES PARCS ET JARDINS PUBLICS ?
En partenariat avec Paysage Actualités et www.mobilier-urbain.org

Si le mobilier urbain est souvent synonyme d’équipements de la rue, il tient également une place fondamentale, mais différente, dans l’aménagement et le fonctionnement des parcs et jardins publics. Soumis à des contraintes propres à ce type d’espace, il relève aussi d’un choix et d’une maintenance spécifiques. Eric Burie, Rédacteur en Chef de Paysage Actualités et Rodolphe Dugon, animateur du site www.mobilier-urbain.org auront le plaisir d’animer ce sujet au cœur de l’actualité.

Nathalie Bernard, directrice du Service des Espaces Verts de Blois, interviendra sur les notions d’entretien, de sécurité et de renouvellement de ces équipements, ainsi que sur leur appropriation par les usagers. De son côté, Cécile Planchais, designer spécialisé dans le mobilier urbain, fera part de sa démarche artistique au moment d’imaginer et de concevoir ces lignes d’équipements spécifiquement destinées aux espaces verts publics. Jérôme Verguin, architecte paysagiste s’attachera au côté conceptuel de l’aménagement des parcs et jardins, avec la prise en compte du choix des équipements (matériaux, couleurs etc.) de leurs emplacements et de leur fonctionnalité.

Une large place sera accordée aux échanges d’idées et d’expériences avec les auditeurs.

a Mardi 13 septembre 2005

a 10h-13h

LE COLLOQUE : « FAUT-IL DES ARBRES DANS LA VILLE ? »

Caroline Mollie-Stefulesco auteur de l’ouvrage « l’urbanisme végétal », édité en 1993, animera le débat sur le thème « Le végétal dans la ville » aux côtés d’élus, acteurs de la vie quotidienne.
Des confrontations d’expériences et des réalisations concrètes en France et en Europe au regard de l’évolution des politiques environnementales et des attentes des citoyens.

L’arbre focalise et cristallise les passions.
Derrière ces passions, il y a toute la problématique, toutes les questions posées par la nature dans la ville.

Tout le monde aime les arbres… Qui oserait affirmer le contraire ? Personne, et sûrement pas les habitants des villes qui sont prêts à s’accrocher aux branches pour les défendre de toute menace. Alors, tout va bien ? Précisément non. L’ambiance est souvent passionnelle et les sujets de polémique ne manquent pas. Les protagonistes de ce débat sont multiples et défendent parfois des positions contradictoires. Tel riverain plaidera pour une ville très verte à condition que sa façade ne souffre pas d’ombrage excessif. Les concessionnaires des réseaux ne sont pas contre mais ne veulent pas de racines et le moins possible de branches. Il faut également composer avec la circulation et le stationnement et dans cette confrontation, l’arbre n’est pas toujours le meilleur bénéficiaire.

Peut-être est-on arrivé aujourd’hui à une situation critique qui, en même temps qu’elle génère des disfonctionnements, ouvre des perspectives pour une meilleure prise en compte de l’arbre dans la ville. Les populations sans doute échaudées par la détérioration de la qualité de la vie en ville se braquent sur des positions excessives. Il est par exemple de plus en plus difficile d’abattre un arbre même dangereux. Les élus, soucieux de répondre à ces exigences de nature, répondent parfois hâtivement. La quantité l’emporte parfois sur la qualité, on plante la ville en niant le temps du végétal et en faisant notamment un usage excessif des très gros sujets. Les concepteurs, pour leur part, ont vite compris qu’une image très végétale de leurs projets leur donnera les meilleures chances de l’emporter. L’infographie aidant, ils plantent virtuellement en masse, présentent des simulations de végétaux arrivés à maturité et créent ainsi du leurre.

Cette montée en puissance des revendications pour un plus grand respect de la nature et une meilleure qualité de vie incite les collectivités à plus de vigilance. De nombreuses villes se lancent dans des projets de renouvellement et de gestion de leur patrimoine ainsi que dans des programmes raisonnés d’information et de sensibilisation. Simultanément, se développe un véritable milieu professionnel capable d’apporter une technicité éclairée sur la gestion des patrimoines végétaux urbains. Ces expériences sont précieuses, elles ouvrent des perspectives encourageantes pour répondre de façon positive à la question posée en exergue : faut-il des arbres dans la ville.

Avec la participation
c D’un élu d’une grande ville qui conduit un programme ambitieux de plantations
c D’un élu d’une ville moyenne, Christophe Bayle, adjoint aux espaces verts de Romainville qui donne la priorité à la concertation, accompagné des partenaires techniques et associatifs avec lesquels il met en place les projets de plantations.
c Un responsable de service technique, Frédéric Ségur, directeur de l’arboriculture depuis dix ans pour la communauté urbaine de Lyon.
c Un expert en arboriculture, Jean-Marie David,
c Un architecte paysagiste,
c Un responsable d’association de quartier.


a Mardi 13 septembre 2005

a 14h-15h

« LE MIEUX DISANT DANS LES MARCHES D’ESPACES VERTS »
En partenariat avec Qualipaysage (Organisme Professionnel de Qualification des Entreprises du Paysage)

Loïc Hislaire, Conseiller auprès du Directoire de la société achatpublic.com animera le débat en présence de Frédéric Ségur, Responsable de l’unité Arbres & Paysage de la Communauté Urbaine du Grand Lyon, Jean-Pierre Berlioz, Président de Qualipaysage et PDG de l’Entreprise BERLIOZ SA, Guy Bouix, Vice-Président de Qualipaysage et PDG de l’entreprise BOUIX ESPACES VERTS, autour des thèmes suivants :


a DU « MIEUX-DISANT DANS LE CODE DES MARCHES PUBLICS ET LA DIRECTIVE EUROPEENNE 2004/18/CE « MARCHES PUBLICS ».
Un rappel sera fait par un membre de l’AACT (Association des Acheteurs des Collectivités Territoriales) sur les principes fondamentaux de l’achat public (transparence, égalité de traitement, sélection de l’offre économiquement la plus avantageuse, …).
Loïc HISLAIRE fera un point sur les systèmes électroniques de mise en concurrence dans la Directive Européenne 2004/18/CE relative à la coordination des procédures de passation des marchés publics de travaux, de fournitures et de services.
Le cadre du mieux-disant du point de vue des acheteurs et des prestataires sera développé par Frédéric SEGUR, Responsable de l’unité Arbres & Paysages, à la Communauté Urbaine du Grand Lyon et de Jean-Pierre BERLIOZ, Président de QualiPaysage et PDG de l’Entreprise BERLIOZ SA à Chambéry (73).

a L’APPORT DES SYSTEMES DE QUALIFICATION D’ENTREPRISE DANS LA RECHERCHE DU MIEUX-DISANT
La qualification : la reconnaissance des compétences et du professionnalisme d’une entreprise.
L’aide apportée par les nomenclatures et les référentiels de qualification dans la définition des besoins des acheteurs ; présentation de QualiPaysage, par Guy BOUIX, Vice-Président de QualiPaysage et PDG de l’Entreprise BOUIX ESPACES VERTS à Loriol du Comtat (84).
Les modalités d’utilisation des certificats de qualification dans les marchés publics par un représentant de l’AITF (Association des Ingénieurs Territoriaux de France).
Témoignages croisés d’entreprises qualifiées.


15h-16h :

LA PROTECTION RAISONNEE DES VEGETAUX
En partenariat avec l’ UPJ (l’Union des entreprises pour la protection des jardins et des espaces verts)

Marianne Decoin de Phytoma, animera la conférence sur la protection raisonnée des végétaux au travers de plusieurs techniques de protection, au sein desquelles interviennent les produits phytosanitaires. Les aspects économiques, agronomiques et environnementaux de la protection raisonnée des végétaux seront également débattus en présence de Jacques My, Directeur Général de l’UPJ et aux côtés d’intervenants de l’administration ainsi que d’utilisateurs.


a Mercredi 14 septembre 2005

a 10h-13h :

L’ENTREPRISE DU PAYSAGE : DIVERSITE , EVOLUTION, ATTRACTIVITE
En partenariat avec la CNATP (Chambre Nationale de l’Artisanat des Travaux Publics, des Paysagistes et des activités annexes), Matériel & Paysage et Le Lien Horticole.

Maëlla Colas, chargée de mission à la CNATP, donnera les chiffres clés du secteur à travers son poids économique : CA, nombres d’entreprises, nombre de salariés …
Gérard Bobier, Président de la CNATP présentera l’évolution du secteur au cours des 40 dernières années.
Daniel Alleton, Consultant Jardin & Paysage ainsi qu’un membre du Ministère de l’Agriculture et un chef d’établissement apporteront leurs témoignages.

Un point sera également fait sur l’attractivité et l’avenir de la profession ainsi que sur les formations.



a 14h-16h :

PRESENTATION DES RESULTATS DE L’ETUDE REALISEE PAR NOVA 7
Une étude réalisée auprès des riverains, usagers et personnels d’entretien des espaces verts.

Les communes et la gestion raisonnée des espaces verts : Comment évaluer l’acceptabilité par le public d’un nouveau mode de gestion des espaces verts ?

Pour des raisons principalement économiques, de nombreuses communes conçoivent aujourd’hui des espaces verts plus « naturels » : les parterres de fleurs et les gazons tondus ras laissent ainsi la place à des haies libres et des herbes hautes.

Mais qu’en pensent les habitants ? Leurs attentes sont-elles conciliables avec cette nouvelle approche ?

C’est tout l’enjeu de la démarche pilote proposée par le cabinet NOVA 7 et expérimentée par la Ville de Feyzin au travers de plusieurs étapes :

- Les critères à prendre en compte par une commune pour concevoir un projet d’espace vert
- Une méthode d’étude qui s’adapte à chaque projet spécifique
- Les finalités de cette méthode d’étude de l’acceptabilité
- Les modalités pratiques de l’étude sur chaque projet d’espace vert
- Les résultats obtenus à partir de l’analyse de l’étude