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Du 1 décembre 2005 au 3 décembre 2005
Forum Mondial du Développement Durable

Conférence grand public et professionnels / Lieu : Paris - France
Sous le haut patronage de Monsieur Jacques Chirac Président de la République

Ce Forum de Paris constitue le grand rendez-vous annuel, où décideurs, experts et citoyens des secteurs privés et publics, dans les champs économique et social, politique et culturel, associatif et spirituel, échangent leurs projets, leurs attentes, leurs propositions d’action autour des questions relatives au Développement Durable.

Le thème général du Troisième Forum Mondial du Développement Durable « Le climat et les patrimoines de l'humanité » sera décliné selon trois axes principaux :
les risques majeurs, la puissance d'agir, les gouvernances avec une transversale forte : les disparités, dans l'échelle des préjudices, dans les capacités de réaction, dans le choix des priorités, etc., de façon à bien mettre en évidence la spécificité des pays les plus pauvres, qui risquent d'être particulièrement perdants.
La question du climat est devenue centrale pour l'avenir de la planète. Elle doit être analysée dans le cadre d'une réflexion sur les biens publics mondiaux, c'est-à-dire les patrimoines communs de l'humanité. Elle renvoie à des débats publics entre experts, citoyens, décideurs privés et publics. Elle exige des actions collectives à diverses échelles territoriales.
Le climat et les aléas naturels qui lui sont liés n'apparaissent plus comme un élément extérieur à l'action de l'homme. Leurs transformations, au-delà des nombreuses controverses scientifiques, résultent en partie des activités humaines. Ces modifications climatiques ont des conséquences importantes sur l'environnement et sur l'évolution de ces activités humaines. La responsabilité du développement économique est très délicate à établir du fait des échelles de temps différentes entre une activité donnée et ses effets sur le climat. Il existe une pluralité de facteurs naturels et humains, mais un rapport de causalité est reconnu de façon quasi certaine entre l' émission de gaz à effet de serre, le réchauffement de la planète et probablement aussi les catastrophes naturelles.
Les changements et les aléas climatiques agissent sur les écosystèmes et ils concernent aussi bien l'agriculture, la santé, la montée de la désertification dans de nombreuses régions du monde ou les inondations et les pluies torrentielles dans d'autres régions. Leurs effets sont toutefois fortement différenciés selon les zones géographiques ou les niveaux de développement.
Les pays les moins développés y sont particulièrement sensibles. Les questions climatiques supposent dès lors des actions collectives, des financements et des gouvernances à diverses échelles territoriales, mises en oeuvre par un nombre important d'acteurs. Les actions collectives dans le domaine du climat peuvent, elles, conduire à une construction institutionnelle par des États selon la définition canonique d'un ensemble de principes, de normes, de règles et de procédures de prise de décision autour desquels les anticipations des acteurs convergent dans un domaine donné des relations internationales. Comment trouver des processus de décision légitimes et des compromis qui permettent de prendre en compte l' hétérogénéité des systèmes de préférences et de valeurs ?

Deux cents intervenants, parmi eux de très hautes personnalités (politiques, Prix Nobel, chefs d’entreprise, syndicalistes et universitaires, responsables d’ONG et associations) françaises et étrangères, et plus de mille participants se retrouveront autour de cet événement qui s’annonce, comme les précédents, passionnant et verra alterner un programme de séances plénières et d’ateliers, des activités communes de partage d’expériences et d’initiations autour de repas et de rencontres.


VENDREDI 2 DECEMBRE 2005 APRES-MIDI 14 H 30 - 16 H 15 TABLE 2 - SALLE
CLEMENCEAU (PARALLELE) LES CONSEQUENCES DES CHANGEMENTS CLIMATIQUES

Les principaux domaines concernés : les risques d'appauvrissement de
certaines régions ; les flux migratoires ; les risques pour la santé, potentiels ou avérés ; les atteintes à la biodiversité ; les risques de conflits, etc.
Les principales zones concernées : les risques de disparition ou d' altération très profonde de certaines contrées (Antarctique, atolls du Pacifique, régions côtières).
Dans cette évolution, très ressentie en Europe, tous les pays ne seront pas perdants. Le jeu sera-t-il à somme nulle ou bien en résultera-t-il un dommage irréversible pour la planète, mettant notamment en péril les systèmes d'assurances ? En quoi les pays les moins développés seront-ils particulièrement affectés ?

Présidente : Laurence TUBIANA, directrice de l'IDDRI et de la chaire de développement durable de Sciences Po
Modératrice : Sixtine LEON-DUFOUR, Le Figaro
Yves COCHET, ancien ministre, député de Paris
Marc BIED-CHARRETON, professeur des Universités, ancien directeur de l'UFR
des Sciences sociales et des Humanités de l'Université de Versailles - Saint-Quentin en
Yvelines (UVSQ), chercheur au C3ED - Centre d'Economie et d'Ethique pour l'Environnement et le Développement, de l'UVSQ
Yves CABANA, directeur du développement durable, Veolia Environnement
Bernard CHEVASSUS-AU-LOUIS, Président du Muséum National d'Histoire Naturelle
Hélène CONNOR, Vice-Presidente, Hélio International
Claude JEANDRON, directeur de l'environnement, EDF
Jacques LABEYRIE, directeur de l'Ecole Centrale de Lyon
Michel VAMPOUILLE, Vice-président chargé de l'Environnement, du
Développement durable et de
l'Eco-région, Conseil régional d'Ile-de-France


SAMEDI 3 DECEMBRE 2005 APRES-MIDI 14 H 30 - 16 H 15 TABLE 11 - SALLE
CLEMENCEAU (PLENIAIRE). Retransmission vidéo en salle
Médicis

SESSION A : KYOTO ET LES ENJEUX INTERNATIONAUX ACTUELS

La gouvernance mondiale et les priorités à se donner dans l'évolution, voire la refonte des organisations internationales. Le principe même de Kyoto sera-t-il suffisant et est-il le mieux adapté ? À quelles conditions peut-on espérer y faire adhérer les États-Unis ? À partir de quel stade faudra-t-il considérer que les pays sans obligations aujourd'hui (Chine, Inde, Indonésie) doivent accepter d'en souscrire ? Comment faire en sorte que les pays les moins avancés ne soient pas les oubliés et les grands perdants de ce grand casino planétaire notamment du fait de la mise en oeuvre des mécanismes de développement propre ?

Président : François SCHEER, ambassadeur de France, conseiller à la Présidence, Areva
Modérateur : Pierre BEYLAU, Le Point
Intervenants :
Michel BARNIER, membre du Conseil d'Etat, ancien ministre des Affaires
étrangères
Christian BRODHAG, délégué interministériel au Développement durable,
Ministère de l'écologie et du DD, France
Dominique GANIAGE, déléguée Développement Durable, EDF
Fabienne KELLER, maire de Strasbourg, rapporteur général de l'écologie et du
développement durable, membre de la Commission des Finances du Sénat
Serge LEPELTIER, Maire de Bourges, ancien ministre
Joaquin NIETO, président de Sustainable Labour
Philippe PRADEL, directeur, CEA
Christophe RYNIKIEWICZ, administrateur du RAC-F
Dominique RISTORI, directeur des affaires générales pour l'énergie et les transports à la Commission européenne
Dominique VOYNET, ancien Ministre de l'environnement, France



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