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Du 7 avril 2004 au 8 avril 2004
L’électro-nucléaire et l’économie de marché en Europe et dans le

Conférence grand public et professionnels / Lieu : Paris - France
L’électro-nucléaire et l’économie de marché en Europe et dans le monde.
Colloque organisé par La revue Passages et l’ADAPes Association des amis de la revue Passages.

Le présent colloque, organisé par la revue Passages et l’Adapes fait suite au colloque sur le nucléaire qui s’est tenu en février 2003 sur le thème : le nucléaire est-il utile, est-il acceptable, est-il décidable. Il a pour ambition cette fois d’examiner comment ce nouvel environnement affectera la place que peut occuper l’option nucléaire dans les choix énergétiques et de stratégie industrielle qui seront opérés en Europe et dans le monde.

Ce colloque comporte trois sessions consacrées chacune à un thème et comportant un exposé liminaire à mettre en débat au cours d’une table ronde par des intervenants choisis pour leur compétence professionnelle et les responsabilités qu’ils assument. A cet égard, la dimension internationale des intervenants a été fortement privilégiée.

Les deux premières sessions sont consacrées au thème « La place du nucléaire dans une économie de marché .

La première session comprendra deux parties traitées au cours d’une table ronde. On abordera durant la première partie de cette table ronde les conditions qui devraient rendre cette technologie attractive pour les investisseurs privés tout en étant compatible avec les exigences émanant du politique et de la société civile en matière de politique énergétique et de processus de décision.

Ceci passera notamment par une relation clarifiée entre les électriciens, l’industrie nucléaire et les pouvoirs publics, chacun assumant un rôle bien défini. Ceci concerne plus particulièrement la question de la régulation de la sûreté et de sa prévisibilité, celle du partage des responsabilités pour tout ce qui touche la recherche et développement (on distinguera à cet égard l’horizon temporel de la technologie nucléaire auquel on se place), le degré d'implication des producteurs d'électricité dans la conception et l'ingénierie générale de la chaudière nucléaire, l’assurance des risques ou les activités dites de fin du cycle impliquant la durée (déchets, démantèlement) et enfin celle du couplage avec les logiques propres à l’industrie nucléaire. L’exemple du débat qui a lieu aujourd’hui aux Etats-Unis autour du rapport du MIT (The Future of Nuclear Power) et des projets du DOE de relance du nucléaire sera très utile pour éclairer cette première partie qui sera introduite par un exposé liminaire.

Dans un deuxième temps, la table ronde abordera le rôle du politique et de la société civile dans un contexte dominé essentiellement par les acteurs directs du nucléaire. Comment les décideurs et investisseurs intègrent-ils la dimension sociale comme facteur de risque dans une prise de décision ? Qu’apprend-t-on des expériences suédoises et françaises dans le domaine sensible de la gestion des déchets et à quelles conditions le nucléaire peut-il faire l’objet d’un consensus parmi la société ?

La deuxième session sera consacrée à la comparaison des coûts des différentes filières et de leur compétitivité à l'horizon 2020 en tenant compte des externalités, particulièrement des débats sur le CO2 et de la nécessaire sécurité d’approvisionnement. Puis dans un deuxième temps on examinera la question du financement comparé de nouvelles centrales électriques (dont le nucléaire et les centrales à gaz, mais abordées l’une et l’autre avec leur filière complète depuis le puits jusqu’à la centrale en passant par les étapes du transport) dans le contexte concurrentiel et des contraintes financières de rentabilité pour de nouveaux investissements à long-terme (temps de retour ?).

La troisième session «Le nucléaire, une chance pour l’Europe et le monde ? » permettra d’approfondir les aspects-clés des deux premières tables rondes en prenant le cas concret de l’Europe. Partant du Livre Vert 2000 sur la sécurité d’approvisionnement énergétique, la table ronde permettra de dresser d’abord un diagnostic sur l’état actuel du nucléaire en Europe caractérisée pour l’essentiel par des politiques énergétiques nationales fortement contrastées (poursuite d’une forte option nucléaire en France, abandon annoncé en Allemagne, Belgique, absence de nucléaire en Autriche, frémissements de relance en Finlande et Italie et interrogation en Suède). Comment mettre ces choix en regard des engagements de Kyoto auxquels l’Europe a souscrit ? Cette première partie sera suivie d’un examen des conditions pour aller vers une politique européenne, coordonnée voire commune, de l’énergie nucléaire qui prenne en compte l’arrivée prochaine de pays de l’Est avec une quinzaine de réacteurs. Ceci concerne également l’unification des règles de sûreté et de gestion des déchets, que la coopération en matière de recherche ou l’intégration d’activités nucléaires (mise à niveau des règles de sûreté dans les nouveaux Etats membres, centre commun de gestion de déchets ?)

PROGRAMME : mercredi 7 avril 2004
8h30 - 9h30: Présentation : M. Emile H. MALET, directeur de la revue Passages
Nous avons invité en ouverture du colloque :
Mme Nicole FONTAINE, ministre déléguée à l’Industrie, Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie
Introduction : M. François ROUSSELY, président, EDF

9h30 –13h00: Première session : la place du nucléaire dans une économie de marché -I
Présidence : M. Claude BIRRAUX, président de l’Office Parlementaire d’Evaluation des Choix Scientifiques et Technologiques
Animation et modération : M. Jean-Paul SCHAPIRA, directeur de recherche émérite du CNRS

Table ronde 1ère partie : le nucléaire est-il attractif pour des investisseurs privés ? à quelles conditions ?
Au cours de cette 1ère partie, divers points seront abordés, en particulier: l’influence d’un environnement réglementaire stabilisé ; un nouveau partage des responsabilités entre l’Etat et les électriciens en matière de gestion des risques (assurance, démantèlement, gestion des combustibles usés et des déchets) et en matière de R&D amont (qui finance et choisit les programmes) ; les stratégies en matière de fin de cycle (gestion des combustibles usés et du plutonium, des déchets et du démantèlement), en s’appuyant notamment sur trois exemples contrastés (France, Etats-Unis, Suède) ; une redéfinition du couplage avec les stratégies de l’industrie nucléaire (par exemple le cas américain avec la relance engagée par le DOE, le cas de l’EPR, les relations entre électriciens et industriels, les perspectives commerciales de l’industrie européenne …).
Exposé liminaire : M. Ernest J. MONIZ, professeur de physique au MIT et chairman du rapport « The Future of Nuclear Power »

M. Paul CASEAU, membre de l’Académie des Technologies
M. André-Claude LACOSTE, directeur, DGNSR
M. Marian RADETSKI, professeur émérite, Université de Luléa, Suède
M. Jacques BOUCHARD, directeur de l’énergie nucléaire, CEA
M. Bertrand BARRE, directeur de la recherche et du développement, Cogema
M. Atam RAO, manager of New Reactor Development, General Electric - Nuclear Energy

Table ronde 2ème partie : Le nucléaire et les exigences sociétales
Cette 2ème partie permettra de discuter de l’état des opinions vis à vis du nucléaire, comment affronter la difficulté liée à leurs attitudes et comment cela influence t-il les décisions prises par les investisseurs.
Exposé liminaire : Mme Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, députée

Mme Dominique VOYNET, ancien ministre de l’Environnement
M. Yves Le BARS, président de l’ANDRA
M. Stefan HIRSCHBERG ,Paul Scherrer Institut, Suisse
M. Alain BUCAILLE, chargé de mission, Areva
13h00 - 14h30 : Pause déjeuner


14h30 -17h30 :
Deuxième session : la place du nucléaire dans une économie de marché -II
Présidence : M. Marcel BOITEUX, de l’Académie des Sciences morales et politiques
Animation et modération : M. Alain VALLEE, directeur-adjoint, Direction du centre de Saclay, CEA

Table ronde 1ère partie : comment se situe la compétitivité de l’option nucléaire ?
La compétitivité des différentes filières à l'horizon 2020 doit tenir compte des externalités en particulier des débats sur le CO2 (analyse critique des études existantes) et des coûts comparés des différentes filières.
Exposé liminaire : M. Dominique FINON, directeur adjoint du programme Energie du CNRS

M. Patrick CRIQUI, directeur de recherche, CNRS, LEPII-EPE
M. C. Pierre ZALESKI, CGEMP, professeur à l’Université Paris IX - dauphine
Mme Evelyne BERTEL, OCDE-AEN
M. Dominique MAILLARD, directeur général, DGEMP, Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie
M. Alain LIPIETZ, député européen (France)

Table ronde 2ème partie : quels modes de financement ?
On abordera la question du financement de nouvelles centrales électriques (dont le nucléaire, mais aussi la

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