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26 mars 2013
Atelier Projet urbain n° 43 : ville et voiture, une histoire d’amour mouvante

Conférence réservée aux professionnels / Lieu : Paris 8 - France
La raréfaction des ressources fossiles, le défi de la transition énergétique et du réchauffement climatique et les évolutions des modes de vie, semblent annoncer des changements proches dans la relation entre ville et voitures.
Ce qui signifie, non la disparition de la voiture, mais une plus grande hybridation des modes de transport.

À quoi ressembleront les voitures de demain, quels en seront les carburants, quelle part prendront le vélo, l’auto-partage et le covoiturage, quels usages du numérique pour choisir son mode de déplacement (smart mobility)? Comment conserver les acquis d’une mobilité contemporaine tout en en réduisant les effets indésirables ? La part de la voiture individuelle, ou du moins sa propriété, est-elle appelée à se réduire ? Quel impact sur l’espace public à toutes les échelles? Cela touchera-t-il l’organisation des métropoles ?

Trois types d’espaces urbains contrastent quant aux opportunités d’organiser un meilleur équilibre entre urbanisme et transports : la ville consolidée, la ville intermédiaire et les grands territoires.

- La ville consolidée redécouvre ses espaces publics. Dunkerque projette d’apprivoiser la voiture dans un centre-ville non engorgé, pour l’embellir et le densifier. Strasbourg lutte de longue date contre la saturation automobile par un tramway qui reconfigure la ville. Volontarisme dans les deux cas, sans nier les conflits liés aux politiques affirmées.

- La ville intermédiaire issue de l’urbanisme moderne offre, elle, des espaces de recomposition considérables, pour y créer des lieux d’intensité et de mixité plus conviviaux. S’y perçoit dans les projets concrets une autre manière d’intégrer et de dessiner la route, moins sectorielle, plus apaisée et multimodale, pour le plaisir de chacun.
Intensifier la ville en réduisant l’espace dédié à l’automobile ; maille r la chaîne des déplacements, s’appuyer sur les nouvelles technologies qui permettent à l’usager de maîtriser son temps, sont autant de pistes fécondes.

- Quant aux grands territoires, ils relèvent des politiques urbaines qui remettraient en cause le modèle dominant de "laisser faire" dans les espaces peu denses. Dans ces lieux hors la ville, les bricolages (covoiturage, organisations collectives), les mobilités douces et les transports en commun trouvent déjà leur place. Ils posent la question des stratégies métropolitaines visant l’équité sociale. Que deviendront les espaces étalés où certains rurbains, habitant loin des pôles d’emploi et des services, pourraient se retrouver bloqués par les coûts croissants des carburants? Est-ce à dire qu’on signera par l’économique la fin de l’étalement urbain, ou que les moins nantis subiraient les effets pervers de l'imposition de clean techs et de la reconquête des villes consolidées ? Ici s’imposent des politiques équitables pour offrir la possibilité d’habiter la ville dense ou densifiable, et la desserte souple mais efficace de la ville étalée, réalité contemporaine exigeant considérations et efforts de qualité de vie et de ville.

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