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Du 20 janvier 2011 au 21 janvier 2011
Colloque international LPED - IMEP : Usages écologiques, économiques et sociaux de l’eau agricole en Méditerranée : quels enjeux pour quels services ?

Conférence réservée aux professionnels / Lieu : Marseille (13) - France
Organisateurs : Chantal Aspe (LPED, UMR 151 Université de Provence), Rémi Chappaz (IMEP, UMR 6116 Université de Provence), Patrick Grillas, (Centre de Recherches de la Tour du Valat, CNRS), Marie Jacqué (DESMID/ESPACE, UMR 6012 Université de la Méditerranée), Bruno Romagny, LPED, UMR 151 IRD), Thierry Tatoni, IMEP, UMR 6116 Université Paul Cézanne)

Le Laboratoire Population - Environnement - Développement (LPED) et l’Institut Méditerranéen d’Ecologie et de Paléoécologie (IMEP) organisent les 20 et 21 janvier 2011 à Marseille (Centre Saint-Charles) un colloque international intitulé Usages écologiques, économiques et sociaux de l’eau agricole en Méditerranée : quels enjeux pour quels services ?

Le colloque vise à appréhender les transformations qui affectent les canaux au nord et au sud du bassin méditerranéen, les enjeux économiques, écologiques et sociaux dont ils sont l’objet ainsi que les multiples formes de gestion, anciennes ou nouvelles, qui accompagnent leur prise en charge.

L’eau agricole qui circule dans les canaux d’irrigation et de drainage prend, dans le contexte contemporain de gestion de l’eau, une valeur à la fois économique, écologique et sociale nouvelle. Particulièrement développés dans les régions du bassin méditerranéen, ces réseaux hydrauliques artificiels constituent aujourd’hui des équipements structurants incontournables dans le développement des territoires.

La canalisation de l’eau agricole a toujours eu des incidences écologiques indirectes, « non voulues », comme la recharge de nappes phréatiques, le développement de la biodiversité, le maintien de biotopes favorables à la faune piscicole, mais peu valorisées jusqu’ici. Avec la transformation des besoins économiques et le développement de la question environnementale, on assiste à une progressive prise en compte de ces « services » ainsi qu’à une diversification des usages (arrosage de jardins potagers ou d’agrément pour les particuliers, d’espaces publics pour les collectivités territoriales, gestion des inondations,…) qui restent méconnus car peu en relation avec la fonction première des canaux.

Au nord du bassin méditerranéen, leur existence même, du fait d’une très forte diminution de la population agricole, a été parfois oubliée, voire sacrifiée au profit d’une extension urbaine. Dans les pays du Sud, les techniques d’irrigation agricole semblent de moins en moins appropriées à la disponibilité de la ressource et à la dégradation des sols qui entraîne une désertification.

Le non-entretien des canaux induit des conséquences immédiatement visibles, modification de paysages, inondations de parcelles dans lesquelles les canaux ont été « oubliés » et recouverts par des constructions, mais aussi des conséquences moins spectaculaires comme par exemple la modification de la répartition de certaines espèces aquatiques (poissons en particulier).

Les deux journées du colloque seront structurées autour de cinq axes de réflexion :

Axe 1 : De l’irrigation à la « gestion durable » de l’eau

Axe 2 : Les droits d’eau : propriétés et appropriation symbolique

Axe 3 : Les canaux, réservoirs de biodiversité ?

Axe 4 : État écologique et paysages de l’eau

Axe 5 : Perspectives de gestion, participation et gouvernance



FRAIS D’INSCRIPTION :
Universitaires et chercheurs : 100 euros
Étudiants : 50 euros
Autres (Institutions, sociétés,…) : 200 euros

Ces frais d’inscriptions comprennent l’accès au colloque, l’ensemble des résumés de communications, les repas des 20 et 21 janvier à midi, les pauses-café.

Renseignements

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20
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