Rio + 20 a consacré le concept d’économie verte, une économie qui concilie amélioration du bien-être humain et réduction des risques environnementaux. Ses promoteurs appellent à la recherche d’une nouvelle croissance porteuse d’emplois et d’innovations en lien avec les préoccupations environnementales, réduction des émissions de CO2 et des pollutions, meilleure gestion des ressources, respect de la biodiversité.

Rio a laissé en suspens la question essentielle : la croissance verte est-elle un modèle alternatif de développement qui permet d’aller vers une économie plus durable ou un simple traitement de questions environnementales à partir du modèle actuel ?

Le Forum mondial de l’eau de Marseille a affirmé, quant à lui, la pertinence de la croissance verte pour répondre aux questions majeures de l’eau : rentabilité des services écosystémiques et de la gestion durable des infrastructures naturelles, coûts élevés de la pression sur les milieux, de la dégradation de la qualité des eaux au détriment des zones humides et de la biodiversité, croissance spectaculaire du besoin en eau douce et de l’insécurité hydrique, liée à la compétition entre les usages, notamment pour répondre aux besoins alimentaires, énergétiques et industriels de la planète.

Le colloque a pour but de montrer en quoi et comment l’eau est un facteur de croissance verte. Nous souhaitons ainsi contribuer à l’élaboration d’un plan d’économie verte pour la France qui conforte la place des acteurs français de l’eau sur le plan international.
Révéler les valeurs de l’eau ; financer la transition vers une économie verte, construire une stratégie au service de l’innovation et de l’emploi : c’est à la définition d’une ambition commune que vous convie le Cercle Français de l’Eau.