De 19h a 21h

Pour les 7 millions de Français vivant au-dessous du seuil de pauvreté, l'accès à une nourriture saine et équilibrée est un défi quotidien. Et, pour la société, c’est un problème de santé publique : seuls 1% d’entre eux consomment les ''5 fruits et légumes par jour'' recommandés. D’où l’urgence de mettre en place des dispositifs innovants.
Guillaume Bapst, créateur du réseau ANDES, montrera comment les épiceries solidaires proposent aux plus démunis à la fois des produits diversifiés et de qualité - pour 10 à 30% de leur prix - et un soutien personnalisé, afin qu’ils retrouvent leur ''citoyenneté économique''.
Vous pourrez l’interroger sur la stratégie d’ANDES qui, en quelques années, a obtenu des partenariats avec des acteurs majeurs de l’agro-alimentaire et de la grande distribution, monté une plateforme logistique pour achalander l’ensemble du réseau, crée à Rungis une entreprise d’insertion qui récupère et reconditionne chaque jour plus de 5 tonnes de fruits et légumes frais à destination des épiceries solidaires et des grandes associations caritatives...
Marianne Storogenko, responsable de l’aide alimentaire a la Direction générale de l’action sociale interviendra en tant qu’experte et replacera l’initiative face à ses enjeux.
Avec Guillaume Bapst, l’aide alimentaire n’est plus seulement une fin, mais un moyen pour toucher à d’autres problèmes majeurs - santé, logement, emploi, formation, culture… - et elle sert de tremplin vers une réinsertion durable !