De nombreux acteurs de la solidarité internationale encouragent et mettent en œuvre des actions dans le secteur de l’assainissement qui intègrent les dimensions d’accès au service et de valorisation de ses sous-produits dans les domaines agricoles, aquacoles ou encore de l’énergie.

Rappelons-le, l’assainissement vise tout d’abord un objectif de santé publique et le traitement des effluents un objectif environnemental. Mais l’assainissement peut inclure un troisième objectif d’ordre économique : la valorisation des sous-produits.

En effet, le manque d’assainissement est le principal responsable des maladies diarrhéiques qui tuent chaque année deux millions de personnes dans le monde. La production croissante de volumes d’eaux usées et d’excrétas, bien souvent non traités par les systèmes d’assainissement en place, polluent les milieux naturels environnants : sols, nappes phréatiques, cours d’eau et milieux marins. Enfin la croissance démographique exige des besoins alimentaires et des ressources en eau douce importants en particulier pour l’agriculture.

Aussi, l’accès à l’assainissement, le traitement et la réutilisation des rejets comme fertilisants pour le maraîchage, pour l’irrigation agricole ou pour la production de biogaz répondent-ils à des objectifs multiples et complémentaires.

Mais le cercle est-il si vertueux ? Quels sont les véritables enjeux pour les pays en développement ? Quelles sont les pratiques développées pour quels résultats ? Cette économie circulaire, ces actions intégrées sont-elles réellement viables ? Des passages à l’échelle sont-ils envisageables ? Quels sont les écueils à éviter ?

Pour vous informer, débattre et partager vos propres expériences, le pS-Eau et Eau Vive vous invitent le mardi 21 octobre de 18H30 à 20H30 à la Maison Internationale de Rennes (MIR), pour échanger dans une ambiance conviviale. Des acteurs de coopération et professionnels du secteur viendront apporter leurs éclairages.