Selon l'Agence Internationale de l’Energie, 80% du mix énergétique mondial repose sur des ressources fossiles (pétrole, gaz, charbon), responsable de deux tiers des émissions de gaz à effet de serre. Respecter l’accord de Paris sur le climat, soit limiter la hausse des températures entre 1,5 et 2°C, nécessiterait de multiplier l’éolien par 6,5, le solaire par 12 ou la mobilité électrique par 40 d’ici à 2040 (AIE 2020) tout en continuant à développer les énergies nucléaires et hydrauliques.

Tout ceci induit une forte demande en métaux stratégiques. En France, la Programmation Pluriannuelle de l'énergie repose sur la diversification de nos sources d'énergies bas carbone : renouvelables (photovoltaïque, éolien, hydroélectricité...) et nucléaire.

Réussir la transition énergétique implique donc de sécuriser l’accès aux métaux stratégiques (lithium, cobalt, terres rares…) et de maîtriser leur usage pour assurer notre indépendance énergétique.

La transition est aussi l’opportunité d'organiser de nouvelles filières de ressources matières primaires et secondaires, innover pour diversifier les sources d’énergies et créer de nouveaux métiers. Réduire la consommation d’énergie suppose enfin de nouveaux usages des technologies en phase avec nos besoins réels, fondés par exemple sur une mobilité permettant de limiter les émissions, maîtriser les dépenses et contribuer au bien-être individuel et collectif.

Le FEET2023 mobilise chercheurs en sciences et sciences sociales, industries, institutions et société civile pour présenter et concevoir de nouvelles solutions technologiques et d’usages pour les filières industrielles et les territoires. Réindustrialisation, sobriété collective et développement humain… quelles solutions pour un futur désirable ?