Journées mondiales des zones humides 2015 : présentation du documentaire" submersion" en avant première nationale à 18h30.

Le changement climatique est aujourd’hui devenu une réalité que plus personne ne conteste. La question que l’on doit légitimement se poser est celle des conséquences à plus ou moins long terme. Une chose est certaine, le niveau des océans monte inexorablement. Les conséquences directes: des risques de submersions qui menacent aujourd’hui les zones littorales et les populations résidentes.

Que faire ? Tel est le propos du documentaire « Submersion » réalisé par des étudiants, des enseignants et des professionnels à l’occasion d’un stage de concertation organisé dans le cadre de la formation du BTS gestion et protection de la nature (enseignement agricole) du lycée Henri Queuille (situé à Neuvic en Corrèze). Dans ce film, les étudiants ont questionné et observé l’ensemble des acteurs concernés par les problématiques de submersions marines et d’érosion dans une zone qui allait de Rochefort à l’île de Ré en passant par La Rochelle.

Nous verrons dans le film que la conservation et la restauration des zones humides situées en milieu littoral présentent en plus d’un intérêt écologique indéniable, une réelle opportunité pour protéger les populations face aux risques de submersion. Ces zones jouent le rôle de zones tampons permettant d’atténuer la montée des eaux. Un juste retour des choses après le mouvement de poldérisation et d’asséchement initié dès le XVIIe siècle et qui s’est accéléré tout au long du XX°.

●Marie Laure Cayatte, Conservatrice de la réserve naturelle du marais d’Yves (Charente Maritime) et salariée de la Ligue de Protection des Oiseaux.
●Hervé Thomas, enseignant en sciences naturelles et écologies, entomologiste, ancien président de la société linnéenne de Bordeaux et auteur du Guide des Papillons et des insectes littoraux Edition Sud-Ouest.
●Mathilde Raimond Cagnato, étudiante en Master d’Ecologie à l’Université Bordeaux.
● Réalisateurs : Olivier Sigaut (professeur en sociologie de l’environnement) et Elise Leroy,