En France, il existe plus de 3 000 zones de baignade en eau douce et en eau de mer. Le contrôle de la qualité de ces eaux, sous la responsabilité du Ministère chargé de la Santé, va connaître des changements avec l’application de la Directive de 2006 avec notamment une évolution des modalités de contrôle de la qualité des eaux et de la méthode de classement de leur qualité.
Cette Directive vise à protéger la santé des baigneurs. Ainsi, la mise en œuvre des dispositions prévues par cette Directive demeure une préoccupation constante du Ministère chargé de la Santé et des Agences Régionales de Santé (ARS) et présente non seulement des enjeux conséquents en termes de santé publique liée à la pratique de la baignade mais aussi des enjeux environnementaux, touristiques et sociétaux. L’entrée en vigueur des dispositions européennes s’échelonne de 2008 à 2015.
La qualité des eaux de baignade s’est considérablement améliorée avec un pourcentage de conformité à la réglementation européenne qui est passé de 60 % dans les années 80, à plus de 95 % en 2008. Or, les Collectivités et responsables privés d’eau de baignade vont devoir poursuivre leurs efforts en mettant en place une politique de gestion active de la qualité bactériologique des milieux récepteurs.
Cette « Journée de l’OIEau » sera l’occasion de faire le point sur la réglementation et de rappeler la méthodologie pour réaliser et mettre à jour des profils de baignade mais aussi d’échanger autours des différents retours d’expériences, et autour des outils utilisés pour une gestion active de la qualité des eaux de baignade.
Les exposés, témoignages et retours d’expériences permettront d’aborder de façon pratique les points suivants :
Le contexte réglementaire
Les sources et les caractéristiques de la pollution
La méthodologie d’élaboration et de révision des profils de baignade
Les outils de gestion active
Les actions mises en place sur les systèmes d’assainissement
Renseignements
Fév |
11 |
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