Même si, en matière de valorisation thermique à partir d’une chaudière biomasse, l’eau n’est pas le seul fluide à même de capter, transporter, stocker et distribuer de la chaleur, elle reste le fluide caloporteur le plus utilisé. Polyvalente en termes d’applications, l’eau, dans le cas de sa transformation en vapeur, est aussi utilisée pour des procédés industriels, ou encore pour la production d’électricité. Cette situation de prépondérance est un fait établi dans le chauffage collectif, les réseaux de chaleur, les cogénérations biomasse, ou certains process industriels.

L’adéquation entre besoins et production, via le fluide caloporteur, impose une recherche de l’efficacité énergétique. Optimiser la récupération de la chaleur sensible issue de la combustion, bien intégrer ce qu’un process offre en régime de température d’eau et modes de fonctionnement, maîtriser le pilotage, la régulation et l’hydraulique, valoriser le pouvoir calorifique supérieur du bois grâce à la condensation avec ou sans pompe à chaleur, exploiter une chaufferie biomasse avec de l’hydro-accumulation… Autant de leviers pour la performance d’une chaufferie biomasse que le CIBE vous propose de mieux connaître, de conforter, ou d’actualiser, en termes de solutions disponibles, de panels de choix en la matière, d’évolution ou de transformation des installations, pour que la biomasse en tant qu’énergie du présent et du futur prouve son excellence et sa capacité d’innover.

Quelles solutions s’offrent à la profession et à ses acteurs ? Quels sont les exemples de bonnes pratiques et de retours d’expérience ? Cette journée technique a pour objectif, grâce à des témoignages de concepteurs, constructeurs et exploitants reconnus, d’apporter des réponses, des exemples de références, mais aussi de préciser les points de vigilance et conditions de réussite d’une optimisation.